Hiver
- sandrine perroud
- 9 févr.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 févr.

Rien à dire,
Plus envie de lire.
Les virus s’enchainent
Et me montrent ma déveine.
Pas de refuge où m’abriter,
Pas de plage où tout oublier.
Seul le bitume de la ville
Et le bruit des automobiles.
L’envie de me téléporter
De voyager
Dans mon carnet de papier
De réveiller
Ces airs de zombies dans les bus.
Désespérer ?
Ça fait partie du processus.
Mais je guette les pâquerettes
Et mille bourgeons sur les branches.
La saison sera guillerette,
Nous porterons nos courtes manches.
Nous sortirons le cœur léger,
Rien ne pourra nous arrêter.
Garder cette pensée
Et toujours espérer
Qu’après la saison morte
La douceur réconforte.
Nous oublierons,
Joyeux amnésiques,
Comme était le temps
Des analgésiques.
Comentarios